FRANCOIS ASSELINEAU A SALERS

21/08/2019

Mais que faisait François Asselineau, le président de l'UPR, ce mercredi 14 août à Salers (Cantal) ?

La délégation auvergnate de l'Union populaire républicaine a organisé, ce mercredi 14 août, à Salers (Cantal), une réunion en présence de François Asselineau, président du parti. L'occasion pour lui de revenir sur les dernières élections européennes tout en ayant les prochaines municipales en ligne de mire. 

Des vacances en apparence 

Présent au milieu des nombreux touristes dans le village cantalien de Salers en cette belle journée ensoleillée du mercredi 14 août, François Asselineau, candidat à l'élection présidentielle de 2017 lors de laquelle il a récolté 0,92 % des voix, en a profité pour faire une pierre deux coup, ou comment joindre l'utile à l'agréable. 

« C'est évidemment les vacances mais c'est également pour moi l'occasion de voir un très joli village que je ne connaissais pas. Je profite aussi de l'été pour circuler en France et pour aller rencontrer nos délégués après les élections européennes. De plus, je viens voir l'état d'esprit des adhérents et préparer les municipales de 2020 »

FRANÇOIS ASSELINEAU (Président de l'Union Populaire Républicaine )

Autour d'un déjeuner convivial au restaurant des Remparts, le président de l'Union populaire républicaine (UPR) a ainsi pu échanger pour prendre le pouls d'un département, et plus globalement d'une région, avant les prochaines échéances électorales. 

Le bilan contrasté des européennes 

En réunissant 1,17 % des suffrages lors des dernières élections européennes, soit plus de 265.000 voix, l'UPR se félicite, par la voix de son président, d'une certaine évolution. « Il n'y a que deux partis politiques en France qui ont obtenu plus de suffrages lors des européennes 2019 que lors de celles de 2014. Il s'agit d'Europe Écologie Les Verts et nous », précise François Asselineau. 

Tout en se félicitant des résultats obtenus en Outre-mer, le dirigeant du parti regrette la présence de certaines listes Gilets jaunes proches de son électorat comme celle portée par Francis Lalanne.

Mais c'est un tout autre problème qui se pose pour le fervent défenseur du Frexit (sortie de la France de l'Union européenne). « Nous avons aussi un problème de visibilité à travers les médias. Il y a certains départements, comme dans le Cantal, où on ne me connaît pas du tout. Il faut une meilleure répartition des temps de parole car le score que nous faisons est excellent si on le rapporte à notre visibilité. » 

Une stratégie à plusieurs échelles pour les municipales

« Un parti politique est fait pour se présenter partout. » Si ces mots en disent longs sur la volonté de François Asselineau de s'installer dans le paysage électoral local, la situation semble bien plus complexe sur le papier.  Avec près de 38.000 adhérents sur le territoire national, l'UPR entend bien obtenir des résultats probants lors des prochaines élections municipales, si différentes des scrutins nationaux. Au moment de détailler sa stratégie pour cette échéance locale de l'année 2020, l'ancien candidat à l'Élysée évoque une certaine typologie.

Dans les petits villages, nos adhérents seront libres de se placer sur des listes apolitiques pour faire entendre notre voix. Nous allons essayer de placer des listes UPR dans les communes entre 5.000 et 10.000 habitants. Il y a la volonté de déposer 80 listes sur le territoire national malgré des coûts importants.

L'UPR est ainsi à la recherche de candidats dans le Cantal via sa référente Patricia Ney delegation_15@upr.fr. 

Des territoires ruraux difficiles d'accès 

En recueillant 0,90 % des suffrages dans le Cantal lors des dernières élections européennes, l'Union populaire républicaine se heurte à une certaine barrière locale dont l'explication est parfois proche de la caricature  : « Notre mouvement est très visible sur internet, notamment sur Youtube. Certains territoires ruraux y ont peut-être moins accès donc comme c'est notre vecteur numéro un, cela nous pénalise au niveau de nos scores », rapporte François Asselineau. 

Malgré la présence d'un délégué dans chaque département, le projet de l'UPR peine donc à rassembler dans les territoires ruraux. S'octroyer une réunion de travail en pleines vacances relève donc plus de l'obligation que du symbole.