ALAIN ETCHEPARE EXPOSE SES PHOTOGRAPHIES A SALERS

09/06/2019
L’homme est resté fidèle au procédé argentique. Séduit par les paysages du Cantal, Alain Etchepare propose une exposition de ses clichés. Entre nature et émotions.

Pour sa pratique personnelle Alain Etchepare, photographe, travaille en argentique. Son grain correspond bien à son écriture, les images latentes à son rythme de travail et son rendu à ce qu’il souhaite donner à ses visiteurs. Dans sa nouvelle galerie, avec laboratoire et atelier, c’est un spécialiste de la photo traditionnelle argentique de A à Z avec des procédés dits « alternatifs ».
Des visions oniriques ou poétiques pour faire naître de l’émotion
« Depuis toujours je vis intensément mon environnement, mais ma véritable rencontre avec la photographie se fit en 1984 lors d’un long séjour en Polynésie : un ami me permit de participer à une séance de tirage noir et blanc. J’en sortirais bouleversé et avec une seule idée en tête : faire de ma vie une source d’images. »
Dans son laboratoire, ce photographe a besoin d’y mettre ses mains, de passer des heures sur le développement de son image.

Pratique. Galerie du château, rue du château à Salers, ouverte tous les jours, de 10 h à midi et de 14 h à 19 h. Tél. 06.85.70.71.91 ; www.alainetchepare.com

Il se dit photographe pictorialiste qui se démarque en photographiant des œuvres d’art que sait lui offrir le département du Cantal. Il se laisse porter par ses paysages qui l’inspirent, le touchent, une atmosphère qui le séduit. L’image en noir et blanc d’un tel territoire peut toucher à la mémoire, à la recherche de procédés pour rendre plus subjectif la représentation des lieux.
Alain Etchepare désire stimuler l’imaginaire du spectateur et le toucher par des visions souvent oniriques ou poétiques et lui faire naître de l’émotion. Le caractère très imagé d’une telle construction picturale amène le spectateur à la rêverie et les petits formats que ce photographe apprécie tout particulièrement, oblige le visiteur à se rendre vers l’image et à y pénétrer.
Pour lui une photo d’art se décline en trente exemplaires maximum, bien souvent dix, voir même un seul tirage lorsque l’acquéreur souhaite posséder une œuvre d’art unique.